Interview CAPA Alexis Klein Médium Voyant
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Interview CAPA

On considère souvent la voyance comme un don héréditaire, un privilège de naissance en quelque sorte...est-ce votre cas ?


Je n'ai pas la prétention de dire que je possède ce don depuis tout petit ni qu'il soit héréditaire, d'ailleurs personne dans ma famille ne l'a manifesté. Cela m'est venu naturellement en tirant les cartes pour des camarades et je l'ai développé en commençant par la cartomancie.

 


Comment cette faculté s'est-elle révélée à vous? Pouvez-nous nous raconter une anecdote liée à vos premières découvertes ?


Ma première connexion avec les guides a été établie par le biais de l'écriture inspirée. Dès les premiers mots je me suis douté de l'exactitude de leurs dires. Par la suite j'ai vérifié certains mots que je ne comprenais pas et qui se sont avérés justes. Très vite j'ai pu entendre mes guides par clairaudience et, du coup, il devenait inutile de continuer l'écriture. J'aurais beaucoup d'anecdotes à raconter (mais puisque je les entendais très bien cela n'est pas très intéressant). En effet les guides sont présents en tous temps autour de nous et peuvent nous indiquer la meilleure voie à suivre spirituellement  mais aussi nous dire si l'on est dans la bonne voie même par rapport à des choses anodines du quotidien car leur guidance est vaste ! Il peut s'agir de la nourriture que l'on mange, d'un mauvais état de santé et même de l'état de notre voiture !

 


Quelles ont été les réactions de votre entourage, famille et amis ?


Je n'ai jamais donné à mon entourage l'occasion de me critiquer ou de me juger même si, en mon absence, on devait sûrement jaser, je m'en doute bien ! Il m'arrivait de m'autoriser une voyance pour des proches, de leur parler de mon activité, ce qu'ils prenaient bien en général. La plupart ne jugeaient pas mal mon don et mon métier, je leur disais ce que je voyais pour eux ou leurs proches, ce qu'ils appréciaient. Je me souviens par contre de leurs yeux écarquillés quand ils me voyaient parler seul, en fait avec mes guides...c'était vraiment drôle ! En fait, à mes débuts, j'avais besoin de dialoguer avec eux comme avec des personnes physiques afin de mieux les comprendre. Aujourd'hui ce n'est plus le cas ou alors très rarement.

 


A quel moment et pour quelles raisons avez-vous décidé de vous consacrer à cette activité ?


J'exerçais le métier de coiffeur mais au fond de moi j'avais envie de quitter cette activité . Après une période de chômage je n'ai plus eu le choix, la décision s'est imposée ! Je me suis réveillé un matin, prêt à me lancer dans ma nouvelle voie. En une semaine j'avais créé mon site Internet et faisais mes premières consultations.

 


Comment percevez-vous les informations ? Par clairvoyance, clairaudience, flashs ?


Je perçois les informations par clairvoyance et clairaudience, les flashs faisant partie de la clairvoyance. Je me mets « en miroir » avec mon consultant et je ressens les informations physiquement, par empathie. Cela ressemble parfois à des notes de musique venant de l'astral, des « vibrations » qui me sont données et que j'interprète. C'est un peu comme si « On » me mettait une note dans la tête que j'entends une fois intégrée.

 


Lors d'une consultation de voyance vous servez-vous de supports ? Vos préférés ?


Je n'utilise les supports qu'en fin de consultation. Les oracles et les tarots m'aident à affiner et confirmer ma voyance. Parfois ils me servent aussi à déclencher mes flashs. D'autres supports comme la boule de cristal ou le miroir noir de divination m'aident à me concentrer et à m'affranchir du décor ou de la présence du consultant.

 


Vous proposez aussi des séances de « channeling », expliquez-nous…


Le channeling est la capacité à entrer en communication avec les entités aux hautes fréquences vibratoires, guides, êtres de lumière, anges, extra-terrestres...Pour moi il m'est facile et naturel d'être en channeling, c'est une question de connexion , de réception, d'alignement. Le médium chanel reçoit des informations de guides spirituels, sa mission est de guider les personnes sur leur chemin de vie spirituel alors que le médium qui communique avec les défunts ne transmet que des messages de personnes décédées. Cela ne se passe pas sur le même plan.

 


Comment se passe une séance de voyance ?


Dans un premier temps j'explique ma façon de travailler aux consultants qui ne me connaissent pas ; ensuite je demande le prénom et la date de naissance ce qui me donne un aperçu de la vibration de l'instant présent. Je travaille principalement en voyance directe, c'est-à-dire que je transmets tout ce que je vois et que j'entends. Ensuite la personne peut me poser des questions et j'y réponds avec ou sans le support des cartes. S'il y a lieu j'explique au consultant les points sur lesquels il faudrait travailler afin de débloquer certaines situations. : j'appelle cela la thérapie de l'âme.

 


Vous arrive-t-il de ne pas capter une entité ou un guide? Dans ce cas comment réagissez-vous ?


S’il m’arrive de ne pas capter une entité c’est que la personne qui me consulte n’est pas réceptive, qu’il y a un blocage entre elle et moi. J’ai appris à…. Des consultants nerveux, stressés ou fermés on en rencontre souvent mais je dois dépasser ce blocage pour répondre à leurs attentes…après tout, s’ils viennent me voir 
c’est qu’ils ont leurs raisons ! Ceci dit il ne m’est jamais arrivé de ne rien voir en voyance pure ou avec les guides. Je ne travaille pas avec les défunts mais s’il m’arrive d’avoir un contact pendant une consultation j’en parle, mais c’est tout. En général mes consultants ne viennent pas pour un contact avec un défunt mais pour une voyance, une guidance.

 


Comment considérez-vous votre rôle auprès du consultant ?


Pour définir mon rôle auprès du consultant je n’emploierai pas le terme de voyant que je n’aime pas. En effet, et quitte à surprendre certains, je ne trouve pas la voyance très utile en elle-même. Elle est rassurante, il est vrai ! Elle peut aussi donner des pistes, indiquer des directions mais les consultants peuvent vite en devenir dépendants, ce qui n’est pas souhaitable. Je préfère me considérer plutôt comme un médium- thérapeute de l’âme afin de rendre les personnes indépendantes de la voyance ou de toute autre aide extérieure, de les encourager à devenir responsables de leurs actes dans le respect et l’amour. Je ne fais pas de la voyance pour « faire de la voyance » et je n’accepte donc pas de rendez-vous trop fréquents. Mes consultants comprennent cela et viennent en général une ou deux fois par an seulement. Et s’ils ne reviennent pas c’est une réussite pour moi et pour eux, cela signifie que leur âme est libérée et qu’ils n’ont plus besoin de voyance. Il leur suffit de s’écouter! 

 


Qu’aimez-vous le plus dans votre activité ?


La plupart des consultants viennent avec des interrogations bien précises, restent fixés sur leurs questions et ne veulent rien entendre d’autre. Mon travail de thérapeute consiste justement à les éclairer et les guider vers ce à quoi ils n’auraient pas pensé, par exemple des blocages de situations passées ou même de vies antérieures. C’est cet aspect-là que j’aime le plus dans mon métier. Je suis heureux quand le consultant ressort de chez moi plus léger, délivré d’un gros poids sur le cœur, avec des réponses et un chemin à suivre. La vie c’est la liberté et le libre-arbitre de chacun, plus besoin de la voyance comme béquille !

 


Avez-vous des projets ?


Oui ! Actuellement je donne des conférences un peu partout dans l’Est de la France, j’anime des stages pour les couples avec une amie thérapeute. J’ai aussi créé un oracle divinatoire intitulé « l’Oracle Arko » avec une artiste peintre. Récemment j’ai écris mon premier livre qui s’appelle « La médiumnité et l’écoute de soi » ; il retrace mon parcours et explique comment reconnaître et développer ses capacités médiumniques . Mon deuxième livre est en cours d’écriture, il parlera des aléas de la voyance, de la voyance par téléphone et comprendra aussi des dialogues entre les consultants et moi.

 


Si vous aviez un conseil à transmettre au consultant, que lui diriez-vous ?


Je lui dirais de ne pas multiplier les consultations ! En effet, une voyance rare et de qualité sera plus bénéfique qu’une voyance à répétition qui entraînera inévitablement des doutes et des contradictions  liés aux différentes interprétations des médiums. Il n’est donc pas nécessaire d’aller d’un cabinet à un autre pour résoudre ses problèmes de vie, il leur suffit, la plupart du temps, de suivre leur cœur et leur intuition car l’âme connaît la réponse.

 

 

 

Interview réalisée par Elisa Béatrice pour CAPA guide de la voyance.

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